C’est parti pour 3 mois en solitaire ! Avant de partir, Jean Le Cam, confiant et souriant, nous a adressé un dernier « salut »… Après l’inquiétude du départ (avec les risques de collision et de casse !), notre skipper préféré est parti dans une bonne dynamique, porté par tous les espoirs de Biofib’isolation et de SynerCiel !
A cette heure, Jean Le Cam est 7ème au classement, dépassé depuis peu par le bateau « Maître Coq » (2 miles les séparent !), un classement tout à fait « logique » car les bateaux « dernière génération » plus puissants et plus rapides sont devant… mais rien n’est joué bien sûr car la robustesse, la fiabilité des bateaux et toute l’expérience des skippers (et Jean Le Cam n’en manque pas !) feront la différence dans les semaines à venir…
Il n’était pas bavard Jean Le Cam au matin du départ « Il n’y a pas de mots pour décrire les émotions que procurent un départ d’un Vendée Globe. Ça se passe à l’intérieur. » confie-t-il avant de prendre la barre de SynerCiel pour quitter le ponton.
Jean, comme ses concurrents, bénéficie d’un vent favorable pour rallier le cap Finisterre en un seul bord, limitant ainsi le nombre de manoeuvres. Mais la descente vers la pointe occidentale de l’Espagne ne va pas se faire sans difficulté. Une dorsale anticyclonique se dirige sur la flotte du Vendée Globe et Jean et ses camarades vont devoir faire en sorte de passer le Cap Finisterre avant d’être touché par cette zone de haute pression au risque de rester « engluer » dans des calmes et de voir partir par l’avant les premiers de la flotte.